Nathalie L.
Évidemment, ces trois là ne sont pas nés de la dernière pluie. On pourrait disserter longtemps sur le fait que l'un, Armand Gonzalez, fut le chanteur des mythiques Sloy, et que les deux autres, Stephan Bertholio et Eric Serra-Tosio, sont membres des tumultueux Dionysos (dont le 5ème album est en gestation). Si ces trois là partagent certainement la même implication, la même énergie débordante sur scène, leur musique quant à elle trace sa propre voie, libre des codes esthétiques des deux autres formations. Comme une échappée belle, avec un bolide lancé à toute vitesse sur une route malfamée où traineraient des bad-boy mal rasés, cabossés et probablement quelques filles en mini-jupes.
Les 12 bombinettes qui composent cet album éponyme ont été enregistrées live en huit jours. Ici, pas d'arrangements compliqués, de toute façon superfétatoires : les chansons sont directes et immédiates, dans la plus pure tradition du garage, faites pour être chantées le sourire au lèvres en remuant les hanches. Les trois morceaux d'ouverture, King Size, Electric people et Make It, illustrent bien cette volonté de faire mouche, vite. On pense évidemment aux Hives, en moins bien coiffé et sans costume, en plus brut donc.
Pas de guitares sophistiquées non plus, l'ensemble des chansons doit tenir sur deux ou trois accords, mais les riffs sont ravageurs comme sur Music Boom et les morceaux explosent hors de contrôle comme sur l'irrésitible single qu'est Electric People.
La manière incantatoire de chanter d'Armand Gonzalez, à mi-chemin entre Lux Interior et John Spencer (c'est particulièrement vrai sur feel your tongue) est sexy en diable, les choeurs sont accrocheurs (Ink), et Eric Serra-Tosio exploite une fois de de plus sa capacité à siffler comme un rossignol sur l'apaisée Romance of Silence.
A l'heure où dans notre beau pays seule la médiocrité musicale trouve tribune (avec Ben l'Oncle Soul en tête de fil), un disque comme celui-ci démontre une fois de plus que dans le maquis, l'hexagone regorge de formation sauvage comme celle-là, pour tous ceux qui n'ont pas froid aux oreilles. Et c'est une vrai bonne nouvelle.
1 King Size
2 Electric People
3 Make It
4 Music Boom
5 Feel your tongue
6 Corleone
7 Cranky Gangster
8 Welcome to the underground
9 Come On sister
10 Ink
11 Romance of silence
12 Black Hole
Les 12 bombinettes qui composent cet album éponyme ont été enregistrées live en huit jours. Ici, pas d'arrangements compliqués, de toute façon superfétatoires : les chansons sont directes et immédiates, dans la plus pure tradition du garage, faites pour être chantées le sourire au lèvres en remuant les hanches. Les trois morceaux d'ouverture, King Size, Electric people et Make It, illustrent bien cette volonté de faire mouche, vite. On pense évidemment aux Hives, en moins bien coiffé et sans costume, en plus brut donc.
Pas de guitares sophistiquées non plus, l'ensemble des chansons doit tenir sur deux ou trois accords, mais les riffs sont ravageurs comme sur Music Boom et les morceaux explosent hors de contrôle comme sur l'irrésitible single qu'est Electric People.
La manière incantatoire de chanter d'Armand Gonzalez, à mi-chemin entre Lux Interior et John Spencer (c'est particulièrement vrai sur feel your tongue) est sexy en diable, les choeurs sont accrocheurs (Ink), et Eric Serra-Tosio exploite une fois de de plus sa capacité à siffler comme un rossignol sur l'apaisée Romance of Silence.
A l'heure où dans notre beau pays seule la médiocrité musicale trouve tribune (avec Ben l'Oncle Soul en tête de fil), un disque comme celui-ci démontre une fois de plus que dans le maquis, l'hexagone regorge de formation sauvage comme celle-là, pour tous ceux qui n'ont pas froid aux oreilles. Et c'est une vrai bonne nouvelle.
1 King Size
2 Electric People
3 Make It
4 Music Boom
5 Feel your tongue
6 Corleone
7 Cranky Gangster
8 Welcome to the underground
9 Come On sister
10 Ink
11 Romance of silence
12 Black Hole
1 commentaire:
vu en live cette année : complètement électrisant !!! tous les morceaux donnent envie de se remuer. Un groupe fait pour le live.
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