mardi 8 mars 2011

Les femmes ont-elles tué le rock?


De Yoko Ono à Beth Ditto en passant par Courtney Love, retour sur la présence préjudiciable des icônes qui ont fait le plus grand mal à la cause des femmes dans le rock. C'est lorsqu'on regarde les presque soixante années qui se sont écoulées depuis That's All Right qu'on se dit que PJ Harvey et Cat Power ont du mérite.
Brice T.

Créatures diaboliques, esclaves de Satan, prêtresses du maléfice orgueilleux, les femmes sont le rock dans sa définition originelle. Elles ont été les premières à aimer le King. Elles ont fait la légende des Beatles et des Stones avec leurs cris hystériques qui frisaient la folie. Et ce sont en leur honneur que les plus grandes chansons ont été écrites. Mais en cette journée de la femme, il serait trop facile de sombrer dans un éloge panégyrique de l’être féminin. Non. Ce serait vite oublier que leurs plus viles représentantes ont failli avoir la peau du rock. Retour sur ces dangereuses criminelles.

Yoko Ono : la Motherload

La voilà. C’est elle. C’est bien simple, tout est de sa faute. Jésus avait son Judas, les Beatles ont eu Yoko Ono. Un cliché ? Sûrement. Une vérité ? Sans nul doute. Voilà le cas typique et fondateur de la femme qui n’a aucun talent artistique mais qui va néanmoins se permettre de l’ouvrir car elle est la compagne d’une des têtes pensantes d’un groupe. Bon, en effet, les Beatles ne l’avaient pas attendue pour connaître des problèmes entre eux. Mais c’est de sa faute quand même. C’est une tueuse. Ce n’est pas Mark David Chapman qui a assassiné John Lennon. C’est Yoko Ono. Deux règles fondamentales sont pourtant à respecter absolument pour assurer la pérennité de sa carrière : un, ne jamais sortir de double-album, deux, ne jamais écouter les mantes religieuses qui trainent autour de votre groupe. Heureusement, les Beatles s’en sont sortis, mais ils ont eu chaud.

Courtney Love : la Fausse bonne idée

Passons rapidement si vous le voulez sur ces égéries légendaires que sont Janis Joplin (une Jim Morrison en plus défoncée, comme si cela était possible) et Patti Smith (dont ses deux plus grands tubes ont été écrits par des hommes, en l’occurrence Bruce Springsteen et Van Morrison) pour s’intéresser à un morceau de choix. Alors Courtney Love. Soyons honnêtes, après avoir étudié consciencieusement son parcours, ses albums, ses déclarations et sa vie, une conclusion s’impose d’elle-même, telle une sentence définitive que d’aucuns jugeront misogyne : cette femme n’est rien d’autre qu’une putain. Regardons ses albums : le premier, c’est du Kim Gordon, le deuxième c’est du Kurt Cobain et les deux suivants sont sur-daubés. Incarnation ultime de la groupie dégueulasse qui a voulu elle aussi chanter, Courtney Love a accumulé clichés sur clichés. Dieu merci, de nos jours, plus personne n’écoute ses disques. Comme Soul Asylum finalement. Ou Stone Temple Pilots. Ouch. (Qui a crié dans le fond Four Non Blondes ?)

Beth Ditto : l’Obsolète

Beth Ditto (la chanteuse de Gossip, groupe de disco-rock branchouille qui permet aux mauvais critiques de rock d’assouvir leurs passions éhontées pour la dance music) est un Mika en femme (ouch ouch) : surcotée, survendue et déjà surannée. Tout comme son pendant anglais, d’ici six mois plus personne n’en parlera. Et, dans une dizaine d’années, quand on essaiera de se souvenir de sa musique, on se mélangera toujours les pinceaux avec les Scissor Sisters. Ou quelque chose du même acabit. Deux mille ans de crasse artistique suintent de ces suées sentant à plein nez l'oignon alternatif. Quel échec.


Oui, vraiment, elles ont du mérite Chan Marshall et Polly Jean.


1 commentaire:

Ced a dit…

Tout ça me parait très juste ma foi

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