The pains of being pure at heart : Belong (2011, Play It Again Sam, 39 mn)Nathalie L.
En décembre dernier sortait à l'occasion de ses vingt ans une réédition de Nowhere, premier album de Ride et pierre angulaire du mouvement shoegaze. Soit une musique atmosphérique, au chant aérien et sensible, aux guitare saturées par des musiciens si concentrés sur leurs pédales d'effet qu'ils en oublient de regarder les jeunes filles du premier rang, béates devant ces garçons au cœur de porcelaine. Le shoegaze incarnait bien la fragilité de l'époque, où une génération sonnée d'avoir grandi dans ces étranges années 80, se cherchait un part de rêve, de fragilité, la tête dans les étoiles, juste avant que l'ouragan grunge ne remette les pendules à l'heure. Comme une parenthèse enchantée dont les héros s'appelaient Ride, Bloody Valentine, Moose, Field Mice, Slowdive...
Depuis bientôt 4 ans, The pains of being pure at heart renoue le fil de l'histoire, ce second album lui aussi tend à redonner au shoegaze une nouvelle jeunesse. Belong est un drôle de disque intemporel, qui aurait pu sortir il y a 20 ans. Il est probable que les deux producteurs que sont Alan Moulder et Flood n'y soient pas pour rien, vétérans des 90's, aux commandes d'album comme Going Blank entre autre. D'ailleurs, le seul reproche qui peut être fait à ce disque est probablement que la production soit un peu musclée, lissant les aspérités et le côté lo-fi du premier album.
Il y a dans ce disque des torrents d'électricité (Girls of 1000 dreams), des tubes beaux à pleurer (Heaven's gonna happen now) ou des chansons que les Smashing Pumpkins auraient rêvé d'écrire (Even in dreams). La voix, les chœurs, les refrains noyés dans un mur de guitares, tous les ingrédients sont là, madeleines de Proust pour les uns, véritable émotion nouvelle pour les autres.
The pains of being pure at heart réussit le grand écart entre exercice de composition sous influence, mais sans flagornerie, et modernité du propos. Le quatuor de Brooklyn est aussi un formidable passeur vers cette incroyable poignée de disques qui a embelli le début des années 90 et qu'ils nous invitent ainsi à réécouter.
Depuis bientôt 4 ans, The pains of being pure at heart renoue le fil de l'histoire, ce second album lui aussi tend à redonner au shoegaze une nouvelle jeunesse. Belong est un drôle de disque intemporel, qui aurait pu sortir il y a 20 ans. Il est probable que les deux producteurs que sont Alan Moulder et Flood n'y soient pas pour rien, vétérans des 90's, aux commandes d'album comme Going Blank entre autre. D'ailleurs, le seul reproche qui peut être fait à ce disque est probablement que la production soit un peu musclée, lissant les aspérités et le côté lo-fi du premier album.
Il y a dans ce disque des torrents d'électricité (Girls of 1000 dreams), des tubes beaux à pleurer (Heaven's gonna happen now) ou des chansons que les Smashing Pumpkins auraient rêvé d'écrire (Even in dreams). La voix, les chœurs, les refrains noyés dans un mur de guitares, tous les ingrédients sont là, madeleines de Proust pour les uns, véritable émotion nouvelle pour les autres.
The pains of being pure at heart réussit le grand écart entre exercice de composition sous influence, mais sans flagornerie, et modernité du propos. Le quatuor de Brooklyn est aussi un formidable passeur vers cette incroyable poignée de disques qui a embelli le début des années 90 et qu'ils nous invitent ainsi à réécouter.
1 Belong
2 Heaven's gonna happen now
3 Heart in your heartbreak
4 The body
5 Anne with an E
6 Even in dreams
7 My terrible friend
8 Girl of 1 000 dreams
9 Too tough
10 Strange
2 Heaven's gonna happen now
3 Heart in your heartbreak
4 The body
5 Anne with an E
6 Even in dreams
7 My terrible friend
8 Girl of 1 000 dreams
9 Too tough
10 Strange
Imprimer
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire