Ce joli garçon, portant le costume cintré avec cette fierté crâne des lads du nord, est probablement l'avenir du rock anglais, celui du nord de l'Angleterre, celui dont les hérauts se nomment John Lennon ou Noel Gallagher. Et Colour of the trap en est un indice sérieux.
A 25 ans à peine, son parcours est déjà long : tout d'abord au sein des météorites Little Flame, et leur excellent Put your Duke up John en 2005 (repris par les Arctic Monkeys sur le single Leave before the lights come on), sur les cendres desquels renaîtra The Rascals et leur réussi premier album Rascalize en 2008. Puis cette même année, le passionnant The age of Understatement sous le nom de the Last Shadow Puppets, side project d'Alex Turner des Arctic Monkeys.
En 5 ans, Miles Kane s'est installé dans le paysage, au côté de son ami Alex Turner et sous le patronage bienveillant de Noel Gallagher, un drôle de mancunien au final (si l'on connait la rivalité historique entre les deux grandes cités du Nord), qui a aussi pris sous son aile un autre groupe de Liverpool, The Coral. Parce ce que c'est bien de Liverpool dont il s'agit ici : même si le propos est moderne, les racines de ces tubes catchy en diable sont bien du côté du MerseyBeat, son de Liverpool né dans les années 50 et qui a fait dansé toutes les filles de la ville, de Gerry and the Pacemakers aux Beatles en passant par The Mojos.
S'appuyant sur une rythmique solide et accrocheuse (avec un basse groovy comme il faut), sur des 'ahahahah' à reprendre en coeur sous la douche en tapant du pied, Colour of the Trap est un remède idéal anti-grisaille, un de ses disques à mettre de bon humeur, durablement. Les mélodies sont parfaites, rappelant d'autres scousers, d'ailleurs, les merveilleux (et je pèse mes mots) Pales Foutains : il est probable que Miles Kane partage avec les frères Heads le même goût pour Love.
Miles Kane a su aussi s'entourer parfaitement : le gallois Gruff Rhys, leader des bondissants Superfurry Animals a coécrit certains morceaux, le producteur Dan Carey (aux commandes du troisième album de Franz Ferdinand) et le mixeur de génie Dan the Automator. Sans compter sur des invités de luxe : Noel Gallagher, choriste de luxe sur l'excellent My Fantasy, la jolie Clémence Poésy sur le duo Happenstance clin d'oeil sexy à Nancy et Lee.
On peut reprocher à Miles Kane, à l'instar de son ami Alex Turner, de ce pas être une plume, même si la chanson dédiée à son inhalateur, Inhaler donc, est assez drôle. On peut reprocher aussi le côté clinquant de certaines chansons, Quicksand. C'est le côté montre voyante et bijoux blin-bling chers aux lads du nord. Sauf qu'ils sont portés là avec un joli costume mods et non avec un survêtement, de ceux que l'on porte à Anfield les soirs de match.
A 25 ans à peine, son parcours est déjà long : tout d'abord au sein des météorites Little Flame, et leur excellent Put your Duke up John en 2005 (repris par les Arctic Monkeys sur le single Leave before the lights come on), sur les cendres desquels renaîtra The Rascals et leur réussi premier album Rascalize en 2008. Puis cette même année, le passionnant The age of Understatement sous le nom de the Last Shadow Puppets, side project d'Alex Turner des Arctic Monkeys.
En 5 ans, Miles Kane s'est installé dans le paysage, au côté de son ami Alex Turner et sous le patronage bienveillant de Noel Gallagher, un drôle de mancunien au final (si l'on connait la rivalité historique entre les deux grandes cités du Nord), qui a aussi pris sous son aile un autre groupe de Liverpool, The Coral. Parce ce que c'est bien de Liverpool dont il s'agit ici : même si le propos est moderne, les racines de ces tubes catchy en diable sont bien du côté du MerseyBeat, son de Liverpool né dans les années 50 et qui a fait dansé toutes les filles de la ville, de Gerry and the Pacemakers aux Beatles en passant par The Mojos.
S'appuyant sur une rythmique solide et accrocheuse (avec un basse groovy comme il faut), sur des 'ahahahah' à reprendre en coeur sous la douche en tapant du pied, Colour of the Trap est un remède idéal anti-grisaille, un de ses disques à mettre de bon humeur, durablement. Les mélodies sont parfaites, rappelant d'autres scousers, d'ailleurs, les merveilleux (et je pèse mes mots) Pales Foutains : il est probable que Miles Kane partage avec les frères Heads le même goût pour Love.
Miles Kane a su aussi s'entourer parfaitement : le gallois Gruff Rhys, leader des bondissants Superfurry Animals a coécrit certains morceaux, le producteur Dan Carey (aux commandes du troisième album de Franz Ferdinand) et le mixeur de génie Dan the Automator. Sans compter sur des invités de luxe : Noel Gallagher, choriste de luxe sur l'excellent My Fantasy, la jolie Clémence Poésy sur le duo Happenstance clin d'oeil sexy à Nancy et Lee.
On peut reprocher à Miles Kane, à l'instar de son ami Alex Turner, de ce pas être une plume, même si la chanson dédiée à son inhalateur, Inhaler donc, est assez drôle. On peut reprocher aussi le côté clinquant de certaines chansons, Quicksand. C'est le côté montre voyante et bijoux blin-bling chers aux lads du nord. Sauf qu'ils sont portés là avec un joli costume mods et non avec un survêtement, de ceux que l'on porte à Anfield les soirs de match.
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