Nathalie L.
Ce disque est un véritable OVNI et, à son écoute attentive, défile toute une série de références, d'influences, et d'adjectifs pour décrire le paysage de rêve qui se déroule devant nos oreilles qui n'en reviennent pas. Comme un retour élégiaque vers un passé où entre la dream-pop des Cocteau Twins et la musique sacrée de Dead Can Dance, la musique avait cette capacité à nous envoyer directement dans la stratosphère avant de nous laisser retomber dans du coton.
Cat's Eyes renoue avec cette histoire là, en la pimentant (l'ombre du grand Nick Cave plane sur Sooner or later), en lui donnant des racines 60's façon girls band très sensibles sur le morceau Face in the Crowd. Mais surtout c'est du côté de deux grands compositeurs de musique de film, Angelo Badalamenti (la proximité avec la BO de la série Twin Peaks est flagrante) et John Barry que le disque trouve sa résonance.
Le traitement des voix, l'interprétation servent à merveille l'ensemble : Rachel Efira, chanteuse d'opéra, évite l'écueil de la virtuosité au profit d'une réelle délicatesse et fragilité dans le chant ; Faris Badwan, plus habitué du registre parfois un peu grandiloquent de ce drôle de garage-punk fabriqué par The Horrors, gagne en simplicité et en profondeur.
Enfermés dans un cocon de chœurs célestes beaux à pleurer (The best person I know), Rachel Efira et Faris Badwan investissent pour l'éternité leur chansons sophistiquées.
Le grand mérite de cet album est d'être particulièrement court et ramassé (28 minutes) produit avec beaucoup de touché par Steve Osborne (grande figure des 80's, connu pour avoir travaillé avec New Order entre autre), lui aussi sous influence, à mi-chemin entre le fameux mur du son de Phil Spector et les travaux de Joe Meek.
Et puis que dire de la magnifique ballade qui clôt l'album, magnifiée dans une prestation hors du commun, sous le plus beau dôme du monde, celui de la basilique Saint-Pierre. Un peu mégalomane peut-être mais si réussi et magnifiquement mis en image par Chris Cunningham (connu pour son travail brillant avec Aphex Twin) que l'on ne va pas bouder son plaisir.
Un troisième album de The Horrors est attendu cette année. La direction en reste mystérieuse, après un album garage-punk glaçant, Strange House (réécouter le morceau Count in five pour s'en convaincre), le shoe-gaze de Primary Colour et après cette parenthèse enchantée, tout est possible. Wait and see donc.
Cat's Eyes renoue avec cette histoire là, en la pimentant (l'ombre du grand Nick Cave plane sur Sooner or later), en lui donnant des racines 60's façon girls band très sensibles sur le morceau Face in the Crowd. Mais surtout c'est du côté de deux grands compositeurs de musique de film, Angelo Badalamenti (la proximité avec la BO de la série Twin Peaks est flagrante) et John Barry que le disque trouve sa résonance.
Le traitement des voix, l'interprétation servent à merveille l'ensemble : Rachel Efira, chanteuse d'opéra, évite l'écueil de la virtuosité au profit d'une réelle délicatesse et fragilité dans le chant ; Faris Badwan, plus habitué du registre parfois un peu grandiloquent de ce drôle de garage-punk fabriqué par The Horrors, gagne en simplicité et en profondeur.
Enfermés dans un cocon de chœurs célestes beaux à pleurer (The best person I know), Rachel Efira et Faris Badwan investissent pour l'éternité leur chansons sophistiquées.
Le grand mérite de cet album est d'être particulièrement court et ramassé (28 minutes) produit avec beaucoup de touché par Steve Osborne (grande figure des 80's, connu pour avoir travaillé avec New Order entre autre), lui aussi sous influence, à mi-chemin entre le fameux mur du son de Phil Spector et les travaux de Joe Meek.
Et puis que dire de la magnifique ballade qui clôt l'album, magnifiée dans une prestation hors du commun, sous le plus beau dôme du monde, celui de la basilique Saint-Pierre. Un peu mégalomane peut-être mais si réussi et magnifiquement mis en image par Chris Cunningham (connu pour son travail brillant avec Aphex Twin) que l'on ne va pas bouder son plaisir.
Un troisième album de The Horrors est attendu cette année. La direction en reste mystérieuse, après un album garage-punk glaçant, Strange House (réécouter le morceau Count in five pour s'en convaincre), le shoe-gaze de Primary Colour et après cette parenthèse enchantée, tout est possible. Wait and see donc.
1 Cat's Eyes
2 The Best Person I Know
3 I'm not stupid
4 Face in the crowd
5 Not a friend
6 Bandit
7 Sooner or later
8 The Lull
9 Over you
10 I knew it was over
2 The Best Person I Know
3 I'm not stupid
4 Face in the crowd
5 Not a friend
6 Bandit
7 Sooner or later
8 The Lull
9 Over you
10 I knew it was over
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