vendredi 27 mai 2011
Primavera, by H-Burns : Day One
Pendant la durée du festival barcelonais, H-Burns tiendra un journal quotidien et nous fera part de ses impressions. Premier épisode aujourd'hui.
Nous y voilà à ce 11eme Primavera Sound Festival. Le deuxième pour moi.
La programmation, comme chaque année, tient toutes ses promesses et ressemble au meilleur festival européen du genre, tant le public vient, pour une moitié environ de l'international. Principalement du Royaume-Uni. Le site s'est encore amélioré cette année, trois très grandes scènes, deux moyennes et la scène Pitchfork, en bord de mer, avec les voiliers en toile de fond. Surtout, c'est noir de monde dès le jeudi soir, ce qui laisse augurer d'une foule des grands soirs pour le week-end.
Une fois passé l'énorme bug dû au passage à la "technologie" censée permettre au festivalier occidental de charger sa carte en crédit boisson, qui au final s'est avérée un foutoir sans nom, les hostilités pouvaient commencer.
The Walkmen entrent en scène, sur la Pitchfork stage. Comme toujours, classe et sobriété chez ces New-Yorkais, visiblement fort contents d'être là.
Malgré un petit réglage de son au début du show, dû surement aux conditions du festival, les Walkmen ont déroulé: On The Water, In The New Year, Angela Surf City, Juveniles, Canadian Girl, un énorme The Rat, et au final, l'excellent All Hands And The Cook, dans une version folle. Qu'il était bon de voir un public acquis à leur cause, chantant d'une seule voix Break All The Windows In My Car. Merci messieurs.
On n'a pu que voir très brièvement la fin de Grinderman, ah ces fameux dilemmes de programmation, tant celle-ci est dense. Nick Cave avait l'air tout à son aise dans son rôle de frontman, devant environ 20 000 personnes, comme ça à vu d'œil.
Interpol à la Llevant stage pour enchainer. Même si j'avais un peu décroché après les premiers albums, je dois avouer que le début du set était vraiment énorme, le son et les lumières parfaits, et à entendre le très bon Evil, avec son "Rosemary heaven restores you in life", je me suis vu écouter Turn On The Bright Lights et Antics, comme si c'était hier. Très bon moment donc, bien qu'en fin de set, le groupe semble privilégier les bons gros morceaux taillés pour les festivals.
Il était temps pour finir cette première journée de filer sur la San Miguel Main Stage, pour le show psychédélique foutraque des Flaming Lips. Wayne Coyne est déjà sur scène avec une traductrice espagnole. En voilà un qui ne joue pas à l'Américain arrogant de base et qui fait l'effort de faire traduire ses mots.
"As the Flaming Lips,we use fucking powerful light stuff, so please be aware of that".
Projections vidéos immenses, Wayne dans une bulle géante qui marche sur la foule, une cinquantaine de personnes sur scène déguisées en robot ou autre, mégaphone, explosion de ballons à paillettes.
Alors bien sûr on peut regretter le fait que ce soit barré, psyché, quand on connait le répertoire de ce groupe culte, de Clouds Taste Metallic à Soft Bulletin. Mais si tout les groupes à stade avaient autant de second degré, de plaisir d'être là, et montraient autant d'envie sincère pour que le public passe un bon moment, tout irait pour le mieux. A entendre les 20 000 personnes reprendre en cœur "She don't use jelly or any of these, she uses vaseline" je me dis que c'est quand même bon de voir des cinglés aussi barrés en arriver à ce stade là trente ans après leurs débuts.
Le deuxième jour s'annonce beaucoup plus chargé : M Ward, Low, Shellac, Pulp, Explosions In The Sky, The National, Belle And Sebastian....etc etc
Impatience.
A demain.
(Primavera, by H-Burns : Day Two
Primavera, by H-Burns : Day Three)
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1 commentaire:
Attention, on dirait qu'il manque un verbe à "même si les rythmes dit " à festival" semblent un brin trop leur recette de composition efficace sur la fin du set."
Sinon, ça donne envie, tout ça...
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