samedi 28 mai 2011
Primavera, by H-Burns : Day Two
Pendant la durée du festival barcelonais, H-Burns tiendra un journal quotidien et nous fera part de ses impressions. Acte II.
Le deuxième jour du Primavera nous met face à des clash de programmation et des questions dignes d'un dialogue entre geek indés sortis d'un bouquin de Nick Hornby :
- Tu fais l'enchainement Low/Shellac sur l'ATP toi ?
- Non je les ai vus trois fois cette année Shellac, je vais au début d'Explosions In The Sky et j'essaie de voir la fin de Deerhunter.
Arrivée sur le site à 17h30. Le cadre du parc du forum à cette heure-ci est toujours très beau et c'est assez surréaliste de se trouver au milieu de ce gigantesque complexe en bord de mer.
Passons très vite sur Avi Buffalo, sensation indie pop américaine, auteurs d'une très belle chanson (Jessica) qu'ils n'ont pas cru bon de jouer sur la main stage ce vendredi, proposant un set assez monotone et guère prenant.
Passons aussi sur Tennis, formation de surf pop avec chanteuse au brushing années 80.
Matt Ward fut le vrai début de cette grosse journée. Groupe au top, répertoire impeccable, le crooner a joué beaucoup de vieux titres : I Hope He's Right In The Head, excellent, tout comme cette reprise de Daniel Johnston, To Go Home, qui donna la chair de poule lorsque retentirent les mots : "God, it's great to be alive, takes the skin right off my hide, to think I'll have to give it all up someday".
Quant à The National, c'est donc devenu un énorme groupe au vu de la foule qui se dirige vers la Llevant Stage. Il est difficile d'approcher la scène, c'est par conséquent de loin que je suis le concert. Classe, de bonnes chansons mais je crois que les New-Yorkais ne me transporteront jamais pleinement. Mais de beaux moments sont néanmoins à signaler, notamment lors de I'm Afraid of Everyone.
C'est ensuite sur une scène ATP archi bondée que rentrent Low. Content de les voir après leur très beau dernier album C'mon. Ils attaquent d'ailleurs par I'm Nothing But Heart, dédié à la "spanish revolution". Il flotte en effet dans l'air un léger parfum de révolte, au vu des récents soulèvements de la jeunesse espagnole. Très beau concert au final de Low, alternant titres de The Great Destroyer, nouveautés et oldies de Things We Lost In The Fire.
Impossible de filer tout de suite à Explosions In The Sky, Shellac arrive pour un linechek de 3 minutes et embraye sur My Black Ass. Enormissime.
Le son tranchant est déjà là, tout comme la rage du trio. Ils jouent tous les ans sur la même scène ici, mais que c'est bon. Le final avec End Of The Radio et sa mise en scène sont toujours parfaits. A les voir s'amuser à démonter la batterie élément par élément, pour finalement emporter leur batteur sous le bras, on imagine qu'ils aiment vraiment jouer ici, avec un aller-retour de Chicago pour une heure dix de show.
Entendu au passage sur la route :
"Je vais commencer à me défoncer, comme ça je serais nickel pour Explosions In the Sky".
C'est pour ma part en forme que je ne vois donc que la fin d'Explosions In The Sky. Un monde fou, un son royal, du post rock classe et très bien ficelé. Je ne m'étais pas rendu compte de l'ampleur que ce groupe Texan avait pris.
Pulp pour finir sur la San Miguel. Enorme machine pop, les gens sont heureux, chantent Year 2 Thousand, avec un large sourire.
Et voilà déjà le dernier jour, qui s'annonce encore plus chargé que la veille, avec en outre le Barça en finale de la Ligue des Champions sur un écran géant tout au bout du site. Avec tous les Anglais présents au festival, ça promet.
PJ Harvey, Jon Spencer Blues Explosion, Phosphorescent, Yuck Yuck (les parrains de NFY, ndlr), DJ Shadow, Black Angels etc etc etc etc.
Gros programme.
(Primavera, by H-Burns : Day One
Primavera, by H-Burns : Day Three)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire