Morrissey : The very best of (EMI, 2011, 1h15 mn)Nathalie L.
On peut légitiment douter de l'intérêt de cette nouvelle compilation de Morrissey, la huitième en l'occurence, qui succède à l'inutile Sword sortie en 2009, et qui reprend pour le tiers les morceaux remasterisés de la compilation de single Bona Drag ressortie en 2010 à l'occasion de des 20 ans de celle-ci.
En effet, les compilations sont en règle générale destinées aux fans (et aux maisons de disques...), fans attirés par d'éventuelles versions inédites de tel ou tel morceau ou encore par des raretés. Et si Morrissey ne manque pas de fans tenaces, ces derniers constateront vite que ce nouveau best of n'apporte rien de nouveau. Certes, on retrouve un excellent single assez rare, Girl least likely to, initialement b-sides de November spawned a monster...sauf que ce morceau figurait déjà dans la version anniversaire remasterisée de Viva Hate, sortie pour les 10 ans du premier album post Smiths. On retrouve aussi Interlude, dans une version solo, plus lente et bien moins magistrale que la version initiale où Morrissey croisait la voix avec Siouxsie. Rareté donc, mais un ton en dessous de l'originale. Au rayon des reprises, on trouve aussi l'émouvant Moonriver, qui figurait à l'origine en b-sides du single Hold on to your friend...et que l'on retrouve aussi dans la compilation Suedehead.
Si cette nouvelle compilation n'apportera rien aux zélateurs dont je fais partie, plutôt en attente de la sortie de l'éventuel dixième album du Moz (a priori prêt, mais sans maison de disque pour le sortir), elle est pour les autres une formidable passerelle vers l'oeuvre de Morrissey.
Parce que la période compilée est la plus passionnante, de Viva Hate à Vauxhall pour les albums, jusqu'au merveilleux single Boxers. On trouvera de parfaits morceaux post-smithiens (Suedehead en tête), des morceaux sous influence glam (le bien nommé glamourous glue), des bluettes sixties (Interesting drug et son hilarant texte), des très beaux morceaux mid-tempo (The more you ignore me, the closer I get).
Et puis il y a Morrissey, souvent à de sommets vocaux, crooner au bord du faux. Il y a aussi ces textes dont chaque mot fait mouche avec cet humour so british si caractéristique de son écriture.
Elle montre aussi un chanteur qui, post-rupture des mythiques Smiths, a su tracer sa propre route, se réinventer dans toute sa singularité. Il n'y a qu'à réécouter Such a little thing makes such a big difference, un des sommets de cette compilation, pour s'en convaincre.
1 The last of the famous international play-boy
2 You gonna need someone on your side
3 The more you ignore me, the closer I get
4 Glamourous glue
5 Girl least likely too
6 Suedehead
7 Tomorrow
8 Boxers
9 My love life
10 Break up the family
11 I've change my play to guilty
12 Such a litlle thing make such a big difference
13 Ouija Board Ouija Board
14 Interesting drug
15 November spawned a monster
16 Everyday is like sunday
17 Interlude
18 Moonriver
En effet, les compilations sont en règle générale destinées aux fans (et aux maisons de disques...), fans attirés par d'éventuelles versions inédites de tel ou tel morceau ou encore par des raretés. Et si Morrissey ne manque pas de fans tenaces, ces derniers constateront vite que ce nouveau best of n'apporte rien de nouveau. Certes, on retrouve un excellent single assez rare, Girl least likely to, initialement b-sides de November spawned a monster...sauf que ce morceau figurait déjà dans la version anniversaire remasterisée de Viva Hate, sortie pour les 10 ans du premier album post Smiths. On retrouve aussi Interlude, dans une version solo, plus lente et bien moins magistrale que la version initiale où Morrissey croisait la voix avec Siouxsie. Rareté donc, mais un ton en dessous de l'originale. Au rayon des reprises, on trouve aussi l'émouvant Moonriver, qui figurait à l'origine en b-sides du single Hold on to your friend...et que l'on retrouve aussi dans la compilation Suedehead.
Si cette nouvelle compilation n'apportera rien aux zélateurs dont je fais partie, plutôt en attente de la sortie de l'éventuel dixième album du Moz (a priori prêt, mais sans maison de disque pour le sortir), elle est pour les autres une formidable passerelle vers l'oeuvre de Morrissey.
Parce que la période compilée est la plus passionnante, de Viva Hate à Vauxhall pour les albums, jusqu'au merveilleux single Boxers. On trouvera de parfaits morceaux post-smithiens (Suedehead en tête), des morceaux sous influence glam (le bien nommé glamourous glue), des bluettes sixties (Interesting drug et son hilarant texte), des très beaux morceaux mid-tempo (The more you ignore me, the closer I get).
Et puis il y a Morrissey, souvent à de sommets vocaux, crooner au bord du faux. Il y a aussi ces textes dont chaque mot fait mouche avec cet humour so british si caractéristique de son écriture.
Elle montre aussi un chanteur qui, post-rupture des mythiques Smiths, a su tracer sa propre route, se réinventer dans toute sa singularité. Il n'y a qu'à réécouter Such a little thing makes such a big difference, un des sommets de cette compilation, pour s'en convaincre.
1 The last of the famous international play-boy
2 You gonna need someone on your side
3 The more you ignore me, the closer I get
4 Glamourous glue
5 Girl least likely too
6 Suedehead
7 Tomorrow
8 Boxers
9 My love life
10 Break up the family
11 I've change my play to guilty
12 Such a litlle thing make such a big difference
13 Ouija Board Ouija Board
14 Interesting drug
15 November spawned a monster
16 Everyday is like sunday
17 Interlude
18 Moonriver
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