Suede : Suede et Suede : Dog Man Star
Nathalie L.
"Ce sera la collection ultime de tout ce que nous avons fait en quatorze ans de vie commune. Tout sera remasterisé et comprendra inédits, perles rares que nous avions oubliés. Il s'agit d'une audio-histoire d'une bande qui, comme dans toute groupe, est intéressante, imparfaite, bizarre et parfois magnifique". C'est par ces quelques mots que Brett Anderson, leader du groupe londonien Suede, qui a enchanté les 90's anglaises, a présenté à la presse britannique les somptueuses rééditions qui se sont égrenées tout au long du mois de juin.
Les rééditions couvrent les 10 ans d'existence du groupe et leurs 5 albums. Chacun de ceux-ci est agrémentés des faces B, d'inédits, des clips vidéos, de live et d'interview, ce qui somme toute est assez classiques dans ce type d'opération.
Bien sûr les single, leurs faces B, ont déjà été compilés, en tout cas pour les 3 premiers albums, on retrouve tout dans Sci-Fi Lullabies. Quand aux live, ils sont d'une qualité médiocre. Pourquoi les acheter me direz-vous ? Et bien, les fans comme moi verront leurs oreilles contentées par une remasterisation parfaitement aboutie (et supervisée par tous les membres du groupes, y compris le dissident Bernard Butler). Une manière de dépoussiérer des chansons éternelles comme Animal Nitrate, Metal Mickey, New Generation...
Pour les autres, c'est une occasion d'écouter ces deux pierres angulaires de la pop-anglaise que sont le premier album éponyme et le second Dog man star, que je considère à titre personnel comme un disque majeur.
La sortie du premier album éponyme, en 1993, s'est accompagnée d'un buzz énorme et de multiples record de vente. Dans ce début des années 90 qui, côté anglais, se cherchaient un peu, post-baggy et pré brit-pop (même si c'est un peu schématique), Suede renouait le fil de l'histoire avec le glam-rock (ce qui fera de Morrissey un de leur grand zélateur, il fera d'ailleurs un cover la b-side du single The Drowners) et avec David Bowie. Des mélodies à faire pâlir ce dernier, des guitares scintillantes, une voix haut-perchée et reconnaissable entre mille, des concerts habités (mention spéciale à celui du Transbordeur, à Lyon, en novembre 1994) : ce premier album démontre combien ce groupe avait tout.
Mais les querelles d'ego mettront à mal l'alchimie entre Brett Anderson et Bernard Butler, guitariste génial, qui quittera, avant leur fin, les sessions d'enregistrement du second album Dog Man Star. Plus cérébral que le précédent, plus arrangé aussi (plus de piano), ce disque qui convaincra moins, est pourtant le sommet de leur discographie. Il y a des hymnes puissants (we are the pigs, the wild ones), des ballades bouleversantes (the two of us, still life)...
Il faut donc profiter de ces rééditions pour (re) découvrir ce groupe essentiel du début des 90's dont l'histoire se résume bien par ses deux premiers albums et par cette poignée de chansons inoubliables.
Les rééditions couvrent les 10 ans d'existence du groupe et leurs 5 albums. Chacun de ceux-ci est agrémentés des faces B, d'inédits, des clips vidéos, de live et d'interview, ce qui somme toute est assez classiques dans ce type d'opération.
Bien sûr les single, leurs faces B, ont déjà été compilés, en tout cas pour les 3 premiers albums, on retrouve tout dans Sci-Fi Lullabies. Quand aux live, ils sont d'une qualité médiocre. Pourquoi les acheter me direz-vous ? Et bien, les fans comme moi verront leurs oreilles contentées par une remasterisation parfaitement aboutie (et supervisée par tous les membres du groupes, y compris le dissident Bernard Butler). Une manière de dépoussiérer des chansons éternelles comme Animal Nitrate, Metal Mickey, New Generation...
Pour les autres, c'est une occasion d'écouter ces deux pierres angulaires de la pop-anglaise que sont le premier album éponyme et le second Dog man star, que je considère à titre personnel comme un disque majeur.
La sortie du premier album éponyme, en 1993, s'est accompagnée d'un buzz énorme et de multiples record de vente. Dans ce début des années 90 qui, côté anglais, se cherchaient un peu, post-baggy et pré brit-pop (même si c'est un peu schématique), Suede renouait le fil de l'histoire avec le glam-rock (ce qui fera de Morrissey un de leur grand zélateur, il fera d'ailleurs un cover la b-side du single The Drowners) et avec David Bowie. Des mélodies à faire pâlir ce dernier, des guitares scintillantes, une voix haut-perchée et reconnaissable entre mille, des concerts habités (mention spéciale à celui du Transbordeur, à Lyon, en novembre 1994) : ce premier album démontre combien ce groupe avait tout.
Mais les querelles d'ego mettront à mal l'alchimie entre Brett Anderson et Bernard Butler, guitariste génial, qui quittera, avant leur fin, les sessions d'enregistrement du second album Dog Man Star. Plus cérébral que le précédent, plus arrangé aussi (plus de piano), ce disque qui convaincra moins, est pourtant le sommet de leur discographie. Il y a des hymnes puissants (we are the pigs, the wild ones), des ballades bouleversantes (the two of us, still life)...
Il faut donc profiter de ces rééditions pour (re) découvrir ce groupe essentiel du début des 90's dont l'histoire se résume bien par ses deux premiers albums et par cette poignée de chansons inoubliables.
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